Si vous souffrez d’une douleur quelconque, ou que vous faites de la fièvre, l’ibuprofène est souvent recommandé. Cet anti-inflammatoire peut être prescrit par un médecin ou acheté sans ordonnance en pharmacie. Avec la facilité de son accès, il est important de prendre quelques précautions pour éviter certains risques. Voici les détails.
Ne pas dépasser la dose indiquée
L’ibuprofène est vendu sous différents noms. À titre d’exemple, il y a Advil, Rhinadvil, Diclofenac, Voltarène, Nurofen et Motrin. Pour une automédication efficace et sans risque, il faut d’abord respecter les doses inscrites sur la notice. Cela dépend de l’âge et du poids du patient. Pour un bébé de 3 mois et plus, il ne faut pas dépasser de 30 mg/kg/jour. Pour les plus de 40 kilos, il faut 1200 mg/jour. Il faut prendre cet antalgique pendant la plus courte durée possible. Cela va minimiser les effets indésirables. Veillez à respecter 6 heures de pause entre deux prises. Ceci étant, il faut bien s’assurer que les autres médicaments que vous prenez ne contiennent pas d’anti-inflammatoires ou de l’aspirine.
Toujours consulter le médecin
Si, quelques jours après la prise de l’ibuprofène, la douleur persiste, il faut consulter un médecin. Si, au début, vous avez remarqué certains symptômes digestifs, dont le saignement gastro-intestinal, il faut arrêter l’ibuprofène et demander l’avis du médecin. Certaines personnes peuvent aussi avoir une éruption cutanée ou des lésions des muqueuses. Puis, il a le signe d’hypersensibilité. Toutefois, si l’un de ces signes se manifeste, il est recommandé de voir le docteur. Notez que pendant les trois derniers mois de grossesse, les femmes ne doivent plus prendre de l’ibuprofène pour calmer la douleur. Cet anti-inflammatoire peut causer de graves conséquences au bébé. C’est aussi valable pour les femmes allaitantes et les personnes souffrant d’ulcère gastro-duodénal, de cœur, de foie, de maladie rénale et d’hypertension. À la place, il faudra recourir au paracétamol.