La thyroïde est une glande située au niveau du cou. Elle sécrète une hormone indispensable au fonctionnement de l’organisme. Diverses raisons peuvent affecter ce petit organe et le rendre moins productif. Lorsque la sécrétion décline à la cinquantaine, de nombreux problèmes de santé apparaissent. L’hypothyroïdie peut être évitée et se soigne à tout âge.
Reconnaître les nombreux symptômes de l’hypothyroïdie
Le diagnostic de l’hypothyroïdie est uniquement dressé par un médecin. Cependant, le patient doit apprendre à distinguer les symptômes de cette pathologie. La prévalence de la maladie est plus élevée après la cinquantaine, mais elle peut aussi frapper les jeunes. L’insomnie chronique constitue un signe d’un dérèglement hormonal impliquant la thyroïde. La personne a du mal à s’endormir et maintenir un sommeil de qualité. Elle peut être sujette à une sensibilité exacerbée aux émotions. Les adultes qui pleurent facilement doivent se poser des questions. Les sens sont parfois trop aiguisés, notamment la vue. Les yeux ne supportent pas une lumière que les individus sains parviennent à fixer. Le vertige et le mal de tête peuvent apparaître par intermittence. Ces gênes s’accompagnent de frilosité. L’état de santé en général se dégrade au fil du temps. La peau devient squameuse à cause d’une déshydratation sévère. La libido baisse tandis que le poids augmente. Si ces signes sont réunis, il faut penser à faire vérifier sa thyroïde.
Adopter de bonnes habitudes et des gestes préventifs
L’alimentation permet de régler les problèmes hormonaux. La carence en iode entraîne une baisse de performance de la glande thyroïde. Aussi, en cuisine, utilisez du sel iodé. L’iode se trouve aussi dans de nombreux aliments. Les poissons gras et les fruits de mer en général sont fortement recommandés. Les aliments riche en Oméga 3 et en antioxydants sont à privilégier. Il faut aussi ajouter des céréales complètes et des noix aux plats. Tous les ingrédients contenant du sélénium devraient aider à garder la santé. L’ail est un allié important.
L’apport en vitamine D est aussi important. Pour ce faire, ajoutez le soja sous toutes ses formes au menu. Les jaunes d’œuf ainsi qu’une exposition quotidienne au soleil aident à régler le problème hormonal.
Outre une meilleure hygiène de vie, il faut aussi apprendre à gérer son stress. Ce dernier est en effet un facteur favorisant l’hypothyroïdie. Pour moins stresser et se relaxer, il est possible de suivre des stages.
Les traitements médicamenteux
L’hypothyroïdie entraîne la formation de goitre. Cette disgracieuse protubérance apparaît au niveau du cou. La chirurgie constitue l’unique option lorsque la maladie est arrivée à un stade avancé. Parce que le corps ne produit plus des hormones thyroïdiennes après la chirurgie, le médecin va prescrire des hormones thyroïdiennes de type T3 ou T4 au patient. La thyroxine est la forme la plus courante. Les présentations commerciales telles que le Levothyrox® ou Levothyroxine® sont souvent prescrites. La dose quotidienne est d’environ 1,4 à 1,8 µg/kg. La quantité devrait être progressive. Les ampoules buvables sont à prendre pendant un certain nombre de jours. Quoi qu’il en soit, il revient à l’endocrinologue de décider du traitement. Ce spécialiste s’occupe également du suivi.