L’agoraphobie est constituée de deux mots à savoir, « agora » qui est un mot grec signifiant espace public, et « phobie » qui veut tout simplement dire, peur. L’agoraphobie peut par conséquent, être traduite comme étant la peur des espaces publics. Une personne agoraphobe peut ressentir une peur lorsqu’elle se retrouve hors de chez elle pour aller dans un cadre où il peut y avoir beaucoup de monde ou au contraire, aucune personne.
Qu’est-ce qui caractérise l’agoraphobie ?
L’agoraphobie se présente comme une peur des lieux où il peut être difficile de s’échapper ou de recevoir du secours en cas de crise. Une personne agoraphobe peut avoir peur des espaces fortement peuplés, mais également des grandes étendues ouvertes et désertes. La notion d’anxiété est également associée à l’agoraphobie. Il faut savoir que les agoraphobes sont anxieux lorsqu’ils sont exposés à des situations dans lesquelles il leur serait difficile d’avoir de l’aide si une crise de panique survenait. En Europe, 1,7 % des adultes seraient agoraphobes et les femmes seraient plus atteintes que les hommes.
Quels sont les symptômes de l’agoraphobie ?
Le trouble de l’agoraphobie se manifeste souvent entre 20 et 30 ans. Les personnes qui sont de nature anxieuse et qui ont vécu des événements tragiques sont les plus susceptibles d’en être atteintes. En moyenne, entre 30 et 50 % des personnes ayant des troubles de panique sont également agoraphobes. Les crises de panique sont imprévisibles. Elles se traduisent par des palpitations, une sensation de chaleur ainsi qu’une sensation de vertige ou un étourdissement. Les agoraphobes ont peur d’entrer dans un endroit où ils risquent de ressentir ces symptômes qui sont désagréables. Ils évitent les espaces remplis de monde comme les centres commerciaux et les espaces clos à l’exemple des bus. Même les files d’attente peuvent les rendre anxieux. Il faut savoir que sur le long terme, l’agoraphobie peut nuire à la vie sociale d’une personne.
Diagnostiquer une agoraphobie
Seule une consultation clinique peut déterminer si un patient est réellement atteint d’agoraphobie. En général, la présence de trois composants de base aide à déterminer l’absence du trouble. Il y a tout d’abord l’anticipation de la peur. Le patient peut avoir peur de perdre la raison, peur de perdre le contrôle, etc. Il y a ensuite le comportement anxieux. Une crise d’anxiété peut se manifester par au moins deux symptômes. Par exemple, les vertiges et la sensation d’être étouffé. Et enfin, il y a le comportement d’évitement. Le patient évite les lieux dans lesquels il craint que la crise d’anxiété puisse l’atteindre. Des analyses sont à faire pour connaitre ces différentes peurs afin de mieux traiter ce type de maladie.
Comment traiter l’agoraphobie ?
Même en connaissant les facteurs de risque, il est difficile de prévenir l’agoraphobie. Pour réduire les risques, il est possible de se faire accompagner par un professionnel dès que les problèmes d’anxiété se font ressentir. Prenez des conseils utiles sur le site https://agoraphobie-solution.fr. En consultant un psychothérapeute, un patient agoraphobe apprend à mieux gérer les attaques de panique. Par ailleurs, pour réduire la fréquence des crises et leur intensité, un patient peut apprendre des techniques de respiration et des techniques pour détourner son attention. Les antidépresseurs peuvent également être proposés, mais uniquement sur une courte durée. Toutefois, la solution la plus efficace reste pour l’instant les thérapies cognitivo-comportementales. Elles consistent à mettre le patient en face d’une sensation qu’il redoute afin de l’aider petit à petit à se relaxer en toute circonstance.